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Annick et Bruno font du vélo
1 octobre 2011

La Californie

 

14 sept. Bienvenue en Californie. Aujourd’hui, 2 records : nous payons 25 dollars pour un emplacement de camping minable comme tout…mais nous passons 12 heures dans la tente, de 7h du soir à 7h du mat ! Nous sommes KO  à cause de la chaleur et de la première partie de l’ascension du col Carson, bien raide (jamais en dessous de 6%, et cela sur des dizaines de km). On s’en fout, c’est le dernier col, après on se laisse glisser jusqu’à San Francisco à environ 340 km.

 

15 16 17 Septembre. Le voici, le dernier Col :

Nous avons une chance inouïe, grâce aux excellentes cartes d’Adventure cycling, nous allons maintenant emprunter de toutes petites routes et des pistes cyclables dans les grandes villes, nous ne serons jamais importunés par la circulation automobile. Même à  Sacramento, c’est un régal de pédaler, puis nous sommes  dans les vergers et les vignobles. Nous posons la tente sous les noyers d’une immense propriété, entretenue par des mexicains adorables et reprenons notre chemin. Evidemment, il n’a plus tout à fait le même goût, il a le goût d'une fin. La chevauchée  à travers les décors naturels des films de notre enfance, c'est magique, époustouflant, et c'est entrain de se terminer. Alors satisfaction d'être arrivé le plus à l'ouest....( Il existerait un proverbe chinois, du reste  absolument logique, qui dirait : si tu vas trop à l’ouest, tu te retrouveras à l’est….), mais aussi évidemment, un peu de nostalgie.  Les mots sont bien creux  pour exprimer le chaos d'émotion qui nous envahi quand nous arrivons à San Francisco, la sensation de vide qui s'empare de nous. Une fois de plus, nous sentons la fin du voyage toute proche, c'est la fin de la route, celle qui  donne tant à voir, à aimer et à partager. Nous allons encore profiter de nos vélos pendant une journée pour visiter, puis ce sera leur conditionnement indispensable pour leur voyage en soute et quelques visites de cette ville admirable. En bus, en taxi, en cable car, à pied.4

O

18, 19, 20 Septembre. Bien sûr, pour un cycliste, c'est un grand moment que d'aller faire un tour sur le Golden Gate Bridge.4

O A  


Il paraît que les français adorent venir se faire photographier devant la maison bleue de Maxime Le Forestier...

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San Francisco est très réputée pour ses restau , surtout les mexicains et les japonais.....Le pied total....le meilleur ceviche de la terre, les meilleurs calamars du monde...les meilleurs sushi de la planète....le tout dans une très joyeuse ambiance....

 

Nous avons allés nous poser  un moment au Vesuvio, un bar que Kerouac a beaucoup fréquenté à San Francisco. Il se situe d'ailleurs au carrefour avec une petite ruelle baptisée " Kerouac Alley"

 

 

 

Liberté. une notion fondamentale qui correspond bien  à cet "esprit de l'Ouest",  Kerouac n'a cessé de rechercher dans sa vie comme dans ses écrits. Liberté emprunte de folie et qui lui fait dire: "Les seuls gens vrais pour moi sont les déments, ceux qui ont la démence de vivre, la démence  de discourir, d'être sauvés, fous de désir pour tout à la fois, ceux qui ne savent pas bailler ni dire de lieu commun, mais qui brûlent, brûlent, comme des feux d'artifice extraordinaires qui explosent comme des araignées dans les étoiles, et en leur centre on peut voir la lueur bleue qui éclate et tout le monde fait "Waou !"

 

Et toujours dans cet esprit de liberté, voici l'histoire de la casquette du cercle arctique.

Il y a 2 ans, Bruno s’est acheté une casquette lorsque nous avons passé le cercle arctique. Depuis, elle est restée accrochée au porte manteau de la maison. Cet été, elle est repartie sur la route, de Prince George, là où notre voyage s’est brusquement arrêté en 2009. Elle a connu le froid, la pluie, le soleil ardent, elle a bien rempli son contrat. Mais voilà, sur le ferry reliant Vallejo à San Francisco, on l’a vue s’échapper, profitant d’une bourrasque. Quel dommage de se séparer comme ça, après un si beau voyage, mais peut on espérer une meilleure fin, reprendre sa liberté dans la grande baie. Est-ce un signe qu’il nous faut rentrer, ne pas continuer jusqu’au Mexique, comme Bruno vient d'en avoir l'idée ….ou alors Miami, encore 5000 km…..Non, nous sommes sages et nous rentrons en France, comme prévu au départ, mais vous le savez, nous ne manquons pas d’idées, alors nous vous disons juste : à bientôt…..et Merci de nous avoir supportés ! 

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Commentaires
Z
J'adore le proverbe chinois, même si forcement il donne l'impression de tourner en rond. Mais que peut on faire de mieux on ne va pas refaire la planête; <br /> Belle balade que vous nous avez encore offert. <br /> Merci
Annick et Bruno font du vélo
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